Intro


Présentation du jeu

Fans de véhicules tout-terrain, réjouissez-vous

un jeu permettant de piloter aussi bien des motos que des quads ainsi que d’autres véhicules inattendus ! Le fun est-il bien au rendez-vous ? Verdict.


Quand MX rencontre ATV…
Avant de se lancer dans la présentation du jeu, il convient d’en situer rapidement les origines : en Juillet 2001, Rainbow Studios sort un jeu de quads nommé ATV Offroad Fury sur notre chère PS2. Ce développeur n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il a déjà à son actif Motocross Madness, un jeu ayant connu un franc succès sur une console concurrente. La qualité espérée pour ATV est au rendez-vous et le titre devient alors l’équivalent « à quatre roues » de la série MX éditée au même moment par THQ, qui elle propose au joueur de s’adonner aux joies du moto cross.

Après avoir travaillé sur trois opus de la série ATV, Rainbow Studios est naturellement contacté par THQ qui souhaite lui confier la réalisation du prochain volet de la série MX. Il sortira en Mars 2004 sous le nom de MX Unleashed. A cette époque, de nombreux observateurs pensaient déjà à un possible rapprochement des deux séries permettant de piloter les deux catégories d’engins. MX vs ATV Unleashed est la concrétisation de ces prévisions et se permet même de pousser le concept encore plus loin !
Un large choix d’engins !
Si l’on retrouve sans surprise les machines ayant fait le succès des deux séries rassemblées ici, à savoir les motos cross et les quads, on sera sans doute plus étonné de trouver de nouvelles catégories incluant notamment des pick-ups, des voiturettes de golf ou encore des monster trucks (d’énormes 4x4 aux roues gigantesques dont les compétitions sont très prisées outre-Atlantique).

Mais Rainbow Studios ne s’est pas arrêté là et a décidé d’inclure des machines volantes : vous pourrez ainsi piloter des avions et autres hélicoptères. Cet ajout peut paraître curieux puisque l’on attendait un jeu exclusivement consacré aux véhicules tout terrains, mais il faut reconnaître que la fraîcheur ainsi apportée au gameplay est bien agréable.
Des compétitions nombreuses
Si la gamme de véhicules mise à disposition du joueur est large, il ne découvrira les engins « spéciaux » qu’après avoir commencé au guidon d’une machine plus classique, à savoir les MX ou les ATV. Le mode « Championships » propose en effet deux types de compétitions, chacune proposant de concourir à deux ou quatre roues. La compétition « National Championship » se déroule sur des circuits en plein air, chacun bénéficiant d’un environnement qui lui est propre, alors que la compétition « THQ SX Championship » prend place exclusivement sur des circuits indoor.

Quelles que soient la compétition et la catégorie, le schéma reste identique : vous devrez concourir sur 16 circuits et engranger le maximum de points chaque semaine afin d’obtenir le meilleur total à la fin de la saison pour remporter le titre. Il est bien sûr possible de s’entraîner sur chaque nouveau tracé avant de se lancer dans la course !

Lors de votre progression dans la saison, il arrivera qu’un adversaire vous défie sur l’une des machines bonus déjà mentionnées : si vous arrivez à la battre, le véhicule en question sera débloqué et utilisable dans d’autres modes de jeu qui eux aussi apparaissent au fur et à mesure de votre progression ! Alors qu’au départ MX vs ATV Unleashed semble très classique et presque restreint, son véritable potentiel se dévoile après quelques heures de jeu et la richesse de son contenu ne manque pas d’étonner.
Un gameplay inégal
La prise en main des véhicules de base est instantanée pour qui a déjà joué aux séries MX et ATV : il faut toujours veiller à bien jouer sur les suspensions de votre machine afin de décoller (et surtout d’atterrir !) précisément à chaque bosse, et l’utilisation appropriée de votre embrayage vous permettra de négocier au mieux les virages en épingle les plus traîtres du jeu.

Les engins débloqués en cours de jeu bénéficient d’une maniabilité bien sûr un peu différente : un monster truck possède une grande inertie alors qu’une voiturette de golf (même une 4x4 !) tend à virer un peu trop facilement. Il faut alors s’adapter aux particularités de chaque catégorie ce qui permet de varier quelque peu les plaisirs.

Là où le bât blesse, c’est que le contrôle des appareils volants est bien évidemment totalement différent, mais surtout extrêmement plus ardu ! Les courses en avion consistent à traverser des cerceaux à peine plus larges que l’envergure de l’appareil et il faut une grande dextérité pour gérer à la fois un piqué à pleine vitesse, un slalom entre des arbres très rapprochés et un passage au millimètre dans ces points de contrôle. Les hélicoptères souffrent quant à eux d’un contrôle étrange dans lequel la relation entre la vitesse du rotor, l’inclinaison de l’appareil et la vitesse de l’engin est des plus folkloriques…

Evidemment, le joueur pourra toujours faire l’impasse sur les véhicules qu’il trouve trop difficiles à maîtriser mais on perd alors une partie de l’intérêt de ces bonus.
Une réalisation à la hauteur
Alors que la jouabilité est quelque peu en dents de scie, la réalisation de MX vs ATV Unleashed est par ailleurs de très bonne facture.

Les graphismes sont détaillés, qu’il s’agisse de l’animation des véhicules, des pilotes, ou encore du soin apporté à la modélisation des décors. A ce sujet, on notera l’excellent design des circuits en plein air qui alternent savamment grandes lignes droites bosselées, virages serrés, et sauts impressionnants. En outre, les environnements sont suffisamment variés pour empêcher toute lassitude. Malheureusement les circuits indoor ne peuvent, par leur nature, prétendre à une telle richesse, et même si leurs tracés sont eux aussi intéressants, l’aspect graphique exhibe rapidement un côté légèrement répétitif.

La bande sonore du jeu n’a pas été négligée mais les détracteurs des morceaux rock à la Burnout 3 préfèreront sans doute régler le volume des musiques sur zéro : le rythme est bien là mais le style pourra rebuter ! Les bruitages des différents engins sont assez bien rendus, même si la gestion du volume semble parfois imprécise : un adversaire passant à côté de vous enverra une tonne de décibels mais deviendra quasiment inaudible lorsqu’il vous aura dépasser d’à peine trois mètres. Ce léger problème pourrait néanmoins venir de notre version test qui semblait avoir parfois quelques ratés au niveau des morceaux musicaux (il est arrivé plusieurs fois qu’un canal disparaisse pour réapparaître quelques secondes plus tard).

Le varial



Le back flip



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