- Le saut d initiation
Ecole traditionnelle
Sauts à Ouverture Automatique
Remarque préalable :
Cette méthode n'est pratiquement plus enseignée dans les
écoles modernes. En effet, l'enseignement dispensé dans
un stage pac est plus personnalisé. De surcroit, en PAC
l'élève saute dès son premier saut à
4 000 mètres pour 45 secondes de chute libres alors qu'en
traditionnelle il lui faudra attendre plusieurs sauts avant d'espérer
faire un saut à 1 500 mètres pour 10 secondes de
chute libre. Par ailleurs, le suivi des élèves en traditionnelle
ce fait du sol à partir de jumelles tandisque lors d'un saut
PAC, le moniteur est aux côtés de l'élève
en chute. Enfin, si un stage traditionnel semble moins onéreux
(il coût en effet moins de la moitié d'un stage PAC), il
revient bien plus cher en définitive à l'apprenti parachutiste
qui comptera non seulement de nombreux sauts de retard en terme d'apprentissage
mais aura également reçu un message moins précis
qu'en PAC. Les élèves qui ont suivi un stage PAC poursuive
ensuite le parachutisme sportif dans une proportion très largement
supérieure à ceux ayant reçu un enseignement traditionnel.
Ouverture Automatique :
Afin de pouvoir ouvrir son parachute en sécurité en chute
libre, le parachutiste doit être en position de chute stable.
Avant qu'un débutant puisse partir seul en chute libre, il faut
qu'il démontre qu'il maîtrise cette position. Pour ce faire,
le nouveau parachutiste saute d'abord à 1 200 mètres
en ouverture automatique (OA) afin d'expérimenter cette position.
Lors d'un saut en OA, son parachute est relié à l'avion par une sangle d'ouverture automatique (SOA) qui déploie le parachute sans que l'élève ait à intervenir et quelle que soit sa position. L'élève chute ainsi 3 secondes, soit près de 50 mètres, avant que sa voilure principale ne soit entièrement déployée. Ce laps de temps est suffisant pour ressentir les appuis de l'air et prendre conscience de la position jusquà ouverture complète du parachute.
Vent relatif et position de sortie :
L'élève reçoit une formation au sol sur la position
en sortie de l'avion ansi que sur la conduite de sa voile en l'air et
à l'atterrissage. Cette position de sortie est basée sur
la position de chute stable mais en diffère légèrement.
En chute libre, les appuis viennent du bas puisque le vent relatif de la chute est vertical. En sortie d'avion, le parachutiste n'a encore aucune vitesse verticale mais seulement la vitesse horizontale de l'avion qu'il quitte. Par conséquent, le vent relatif est d'abord horizontal puis devient progressivement vertical au fur et à mesure que la vitesse de chute augmente et que la projection due au départ de l'avion s'atténue.
La position de sortie peut se
décrire comme suit :
symétrique, étalé sur l'air
bassin en avant
debout, à 60°
tête haute, le regard sur l'avion
face moteur (face au vent relatif)
jambes longues, en appui
Sensations et validation de la position :
On demande au débutant de réaliser une sortie qu'il contrôle
et maintient jusqu'à l'ouverte complète de son parachute.
Ensuite, il doit confirmer cette bonne sortie par une seconde du même
acabit. Le geste n'est pas difficile en soi mais l'appréhension
naturelle et la découverte de sensations nouvelles font que si
certains réussissent deux bonnes sorties à suivre dès
leurs deux premiers sauts, d'autres mettront une douzaine de sauts.
Ceci ne présage en rien de l'aisance qu'aura ensuite l'élève en chute une fois assimilé ce nouvel environnement. L'appréhension des premiers sauts est normale et prouve la conscience du néophyte, elle disparaîtra ensuite au fur et à mesure des sauts et des sensations acquises.
Poignée témoin :
Sortir stable n'est pas suffisant pour partir seul en chute, il faut
aussi démontrer l'aptitude à ouvrir son parachute sans
pour autant perdre l'équilibre. Ceci provoquerait une ouverture
dans une position aléatoire et un cheminement imprévisible
de la voilure lors de son déploiement.
On dote le parachute de l'élève d'une Poignée Témoin (PT) placée là où sera placée la future poignée d'ouverture du principal. L'élève quitte l'avion et, avant l'ouverture complète, saisit cette poignée pour reprendre ensuite la position de sortie étalée sur l'air. Là encore, il doit réussir deux sorties à suivre pour pouvoir accéder à la chute libre en solo.
La PT se situe sur la hanche droite, si l'on ramène seulement la main droite, la position n'est plus symétrique. Un appui sur l'air plus fort à gauche qu'à droite ferait passer tranche puis sur le dos. On ne peut pas non plus ramener les deux mains ce qui supprimerait tous les appuis avant et nous mettrait tête en bas. Il faut donc ramener la main droite vers la poignée tout en ramenant la main gauche à plat devant la tête, dans le plan du corps. Ceci permet d'avoir des appuis symétriques tout en préservant des appuis avant. Une fois la poignée tirée, on reprend la position initiale étalée et symétrique.
La chute en solo :
Quand le moniteur est convaincu de l'assimilation par l'élève
de ces éléments, il lui propose de partir seul en chute
effectuer un saut en Ouverture Commandée (OC). Le départ
se fait cette fois à 1 500 mètres pour une chute
de 10 secondes, soit une ouverture à 1 200 mètres.
En effet, lorsque l'on quitte
l'avion, la prise de vitesse est progressive et le chuteur passe de
0 à 50 mètres par seconde en 8 secondes, s'il adopte
la position de chute stable. On calcule la distance
de chute comme suit :
5 secondes de 0 à 100 mètres
3 secondes de 100 à 200 mètres
2 secondes par 100 mètres au-delà
Lors des premiers sauts, l'élève compte le temps de chute
et ouvre sans consulter son altimètre. Ainsi il instaure un chronomètre
interne lui permettant de se rendre compte du temps passé en
chute. Le second saut est à 2 000 mètres pour
une chute stable de 20 secondes.
Ensuite, l'élève apprend à chuter en consultant son altimètre tout en conservant une position de chute stable et neutre. Pour cela, il doit regarder son altimètre (placé sur le poignet gauche) en orientant la tête et le poignet mais sans amener la main devant le visage comme on le ferait pour une montre.
Découverte des mouvements dans les trois dimensions :
Une fois la position stable maîtrisée et la conscience
de l'altitude et du temps de chute acquis, le jeune parachutiste s'initie
aux mouvements dans les trois dimensions. La position stable ne sert
qu'à ouvrir en sécurité, le parachutiste peut prendre
la position qu'il veut en chute et l'élève en progression
apprend comment évoluer dans l'air et se servir des appuis aérodynamiques
que lui procure la vitesse de chute
- La P.A.C.
Progression Accompagnée en Chute
Chute accompagnée :
Un néophyte peut aborder le parachutisme directement à 4 000 mètres
pour son premier saut s'il est accompagné de moniteurs pac. Deux moniteurs
accompagnent un débutant lors de son premier saut et éventuellement
des suivants, puis un seul quand l'élève a assimilé la position de chute
stable.
Il ne s'agit pas pour les moniteurs d'assister physiquement l'élève
mais de l'aider à trouver la position qui lui convient en le guidant
par des gestes et signes prédéfinis. Bien sûr, les moniteurs peuvent
intervenir physiquement si l'élève éprouve quelque difficulté à retrouver
sa stabilité.
Sortie d'avion :
Lors de sa première sortie, les deux moniteurs tiennent l'élève aux
bras et aux jambes pour l'aider à prendre la position de chute dès qu'il
quitte l'avion. Ensuite, un seul moniteur suffira, puis l'élève sortira
seul suivi du moniteur qui reste à proximité immédiate tout au long
du saut.
Les premières sorties seront à plat sur l'air pour découvrir la position
de chute. Les suivantes se feront dans des positions variées (en boule,
tête en bas, assis, en loop avant ...) selon les sensations que le moniteur
voudra faire découvrir à l'élève.
Signes :
Il n'est pas possible de communiquer verbalement en chute. On fait donc
usage de signes de la main, tels les plongeurs, afin que l'élève puisse
corriger sa position au fur et à mesure du saut. Ces signes doivent
évidemment être convenus au préalable.
Chaque moniteur est libre des signes qu'il utilise mais ceux-ci sont
assez souvent standards. Voici les principaux signes utilisés :
main tendue à plat (bassin vers le bas, cambrer)
deux doigts tendus (tendre les jambes, en appui)
index et pouce se rapprochant (resserrer les jambes)
deux doigts fléchis (ramener légèrement les jambes, trop tendues)
pouce et index formant un cercle (lecture alti, cycle d'observation)
index tendu vers l'élève (TIRE ! impératif)
poing fermé (simuler l'ouverture, poignée témoin)
Cycle d'observation et PT :
Le cycle d'observation est une check-list que l'élève effectue en chute.
Elle consite en :
vérification de la position (bassin, bras, jambes, tête)
lecture alti
regard sur le moniteur de gauche (corrections éventuelles)
regard sur le moniteur de droite (corrections éventuelles)
Ainsi, l'élève prend conscience de la position de son corps et de son
positionnement dans l'espace. Il vérifie l'altitude puis répond aux
corrections que pourraient lui demander ses instructeurs.
On fait ensuite suivre le cycle d'observation d'une simulation d'ouverture
(PT, pour poignée témoin) qui permet à l'élève d'une part de localiser
sa poignée, d'autre part de s'entraîner à faire le geste tout en conservant
une position de chute stable.
Programme des sauts :
La méthode PAC prévoit un enseignement adapté à l'individu. Contrairement
à la méthode américaine AFF (Accelerated FreeFall) il n'y a pas de programme
de saut prédéfini (l'AFF est composée de 7 niveaux imposés qu'il faut
réussir ou redoubler sinon).
Le nouveau parachutiste découvre des sensations nouvelles à chaque saut.
Son moniteur construit, pour chaque nouveau saut, un exercice qui lui
est adapté. Il n'y a pas d'échec mais une série d'expériences correspondant
aux capacités et à ce qu'à compris et ressenti l'élève.
Ainsi, certains commenceront les sorties libre et les jeux assis ou
sur le dos dès les premiers sauts pour prendre des sensations différentes
quand d'autres s'attaqueront d'abord aux exercices classiques de mouvements
dans les trois dimensions. Le programme des sauts s'établit donc sur
la base d'un dialogue entre le formateur et le débutant.
- Le tandem
Le saut en duo, appelé tandem, est la façon la plus facile d'appréhender la chute libre. Une formation de dix minutes suffit pour être prêt sauter de 4 000 mètres accroché au harnais d'un moniteur. Ce moniteur, appelé pilote-tandem, est un professionnel du parachutisme spécialement qualifié pour cet exercice.
Lors d'un tandem, toutes les phases
du saut sont prises en charge par le pilote :
l'équipement
l'avion et la sortie
la chute libre et l'ouverture
l'évolution sous voile et l'atterrissage
le pliage
le passager n'a alors plus qu'a profiter pleinement des sensations uniques
de la chute et à apprécier le point de vue que lui offre
ensuite l'évolution sous voile.
Seul le pilote a un parachute. Ce parachute est essentiellement le même que pour un parachutiste seul, si ce n'est la très grande surface de ses deux voilures. Le passager est équipé d'un harnais muni de quatre mousquetons que l'on attache au harnais du pilote une fois dans l'avion. Après quelques secondes de chute, le pilote déploie au-dessus de lui un ralentisseur / stabilisateur (dénommé RSE, car il sert ensuite d'extracteur pour la voilure principale).
Le saut en tandem nécessite l'autorisation préalable d'un médecin, bien que la condition physique nécessaire ne soit pas celle requise pour la pratique sportive du parachutisme.
- Les mouvements
Evolution sur les trois axes
Tour :
Il y a divers techniques pour
tourner mais toutes ont le même principe : provoquer une dissymétrie
latérale. Une des méthodes les plus simples est d'enfonçer légèrement
un bras (le segment de l'épaule jusqu'au coude). L'air nous fait alors
tourner, pareil à une hélice.
Dérive :
Pour pouvoir glisser vers l'avant, on supprime les appuis avant
en amenant les bras le long du corps. De même on allonge les jambes
de façon à augmenter les appuis arrière. Ensuite, on casse le bassin
tout en maintenant le regard sur l'horizon, pour glisser sur la bulle
d'air ainsi créée. Enfin, on creuse les épaules pour prendre la forme
d'une tuile ce qui rend la dérive encore plus efficace.
Loop arrière :
Afin de basculer en arrière, on ramène les genoux à la poitrine
ce qui supprime les apuis arrière. Dans le même temps on garde les bras
devant et la tête relevée. L'engagement doit être dynamique pour provoquer
le loop complet et non un simple passage sur le dos. Aux trois-quarts
de la rotation, il faut se réétaler pour bloquer la rotation et reprendre
la position neutre.
Loop avant :
Selon le même principe, on doit supprimer les appuis avant.
Par un seul geste dynamique, on amène la tête entre les genoux en étendant
les bras comme pour tourner autour de cette barre imaginaire. Aux trois-quarts
de la rotation, il faut se réétaler pour bloquer la rotation et reprendre
la position neutre.
Tonneau :
Il ne faut plus supprimer les appuis avant ou arrière mais
les appuis latéraux pour rouler sur l'air. On commence par s'étendre
sur l'air bras tendus devant, pointes des pieds tendus derrière. On
enclenche la rotation en engageant une épaule tout en maintenant tout
le corps droit et tendu, comme on le ferait pour rouler au sol. Pendant
la rotation, on garde le regard sur l'horizon puis on s'étale à nouveau
pour retrouver la position neutre.
- La position en chute
Position stable
Les points clefs de la position stable
L'air est un fluide qui devient palpable à haute vitesse. En chute stable, cette vitesse est de l'ordre de 50 mètres/seconde, soit 180 km/h. Pour évoluer en chute, on utilise les appuis que l'on a sur l'air. Bien que chacun doive trouver une position confortable adaptée à sa morphologie et à ses sensations, il existe plusieurs points clefs à respecter pour être stable et neutre
bassin placé en bas
symétrie générale
bras symétriques, à 90°
jambes symétriques, légèrement écartées
tête haute, regard sur l'horizon
tibias légèrement en appui, pointes de pied relevées
Enfin, il faut être tonique sans pour autant être tendu, être souple en un mot. C'est à nous de contrôler l'air et non pas l'inverse. Une fois la position prise, le flux d'air nous aide à la maintenir sans effort.
Tronc :
Il faut pousser sur le bassin de manière à descendre le centre de gravité. C'est l'élément principal de la stabilité. Ce mouvement est improprement appelé "cambrer" dans le milieu parachutiste. Les anglophones disent arch your back ce qui est plus juste.
La tête doit être haute, le regard sur la ligne d'horizon. En effet, relever la tête accentue la cambrure et ouvre la poitrine, améliorant l'ancrage sur l'air.
Symétrie générale :
Il faut présenter une position symétrique au flux d'air pour rester neutre. La dissymétrie engendre le mouvement : une dissymétrie latérale induit une rotation, une dissymétrie avant-arrière des appuis provoque une glissade. Les dissymétries accentuée permettent d'ailleurs d'enclencher les mouvements sur les 3 axes. Elles ne sont donc pas un problème en soit ... quand elles sont contrôlées !
Bras :
Les bras doivent être symétriques. On les plie à 90°, les coudes dans le prolongement des épaules, ceci procure une stabilité latérale.
Les mains, à plat, sont placées légèrement en avant mais pas trop (trop augmenter les appuis avant provoque une glissade arrière). Elles sont à la périphérie du champ visuel.
Jambes :
Les jambes doivent également être symétriques. On pose les tibias légèrement en appui de façon à sentir ses appuis arrière que l'on perçoit moins bien que les appuis avant. De plus, on ne peux pas contrôler visuellement ces appuis. Les jambes doivent être écartées afin d'assurer une stabilité latérale, mais pas trop car ceci empêche de placer le bassin en avant, point essentiel de la position.
On tire la pointe des pieds vers le ciel afin de relever les genoux et provoquer la contraction et donc la tonicité de l'ensemble de la chaine musculaire de la jambe.
Position défaut
Les principaux défauts rencontrés
Un élève averti en vaut deux. Certains défauts de position sont récurrents et il vaut mieux les connaître pour les éviter :
- décambré
- genoux enfoncés
- jambes écartées
- jambes fléchies
- bras devant
- bras derrière
- dissymétrie droite-gauche
Enfin, une position trop crispée et raide accentue les petites dissymétries qui ne seraient pas un problème sinon.
Décambré :
Le centre de gravité est trop haut. Cette position est instable car l'équilibre est difficile à maintenir. Il faut pousser le bassin vers le bas et lever la tête.
Genoux enfoncés :
Le haut du corps est correct mais l'élève n'a pas conscience de la position réelle de ses jambes. C'est un exemple de position où l'on peut "cambrer" sans être stable : il faut pousser le bassin vers le bas et non pas cambrer. On tire la pointe des pieds vers le ciel pour sentir ses jambes, cela fait remonter les genoux.
Jambes écartées :
A moins d'être une femme très laxe, un trop grand écart de jambes empêche de placer le bassin en bas. Il en résulte une position peu stable. On doit resserer les jambes en poussant le bassin vers le bas.
Jambes fléchies :
Des jambes repliées n'offrent pas d'appui arrière sur l'air correspondant aux appuis des bras. Le corps se relève, l'incidence arrière provoque une glissade. Il faut allonger légèrement les jambes de façon à sentir l'appui de l'air sur les tibias.
Bras devant :
Des bras en avant offrent trop d'appuis devant ce qui provoque là aussi une incidence arrière, voire des coups de becs (variation incessante de l'assiette due à l'instabilité de la position). Il faut ramener les bras à 90°, les coudes dans le prolongement des épaules.
Bras derrière :
Sans appui devant, la position oscille d'avant en arrière et est inconfortable. Il faut ramener les mains dans le champ visuel pour rétablir la symétrie des appuis.
- Les drops zones
LIEU EN FRANCE
- Les brevets
BREVET A | Prérogatives : aptitude aux sauts individuels sans assistance de moniteurs. Obligation de pratiquer au sein d’une école agréée. |
NIVEAU ET OBJECTIFS |
CRITÈRES D’ÉVALUATION |
RÈGLES DE SÉCURITÉ |
|
Aptitudes en chute (Ac) | |||
1 |
– Sortie en O.A. correcte et contrôlée | – Sortie correcte et bonne
restitution prouvant la conscience. – Deux exercices successifs réussis. |
– Hauteur de parachutage
minimale 1.000 m – Présence d’un moniteur en vol |
2 |
– Simulation de l’action d’ouverture en contrôlant la position. | – Réussite de deux poignées témoin lors de deux sauts consécutifs. | – Emport d’un déclencheur de sécurité |
3 |
– Ouverture retardée avec un temps de chute maximum de 10 secondes. | – Non dépassement
et conscience du temps. – Stabilité à l’ouverture. – Perception des appuis. – Deux exercices successifs réussis. |
– Hauteur de parachutage adaptée aux exercices demandés.
– Présence d’un moniteur en vol. – Emport d’un déclencheur de sécurité. |
4 |
– Chute à vitesse
terminale avec contrôle de l’axe, de l’assiette et de la hauteur.
– Maîtrise de l’axe de lacet |
– Idem niveau
3 + lecture altimètre. – Changements d’orientation avec visualisation des axes. – Deux exercices successifs réussis. |
|
5 |
– Maîtrise d’un
déséquilibre volontaire. – Maîtrise d’une sortie différente des niveaux précédents. – Respect des règles de sécurité à bord de l’avion lors des parachutages. – Possibilité d’utiliser le hand deploy. Le hand deploy devra être situé sous le sac pour plus de sécurité lors des sauts dans une position autre qu’à plat face sol. |
– Capacité à
provoquer un passage dos puis retour à la position d’équilibre.
– Effectuer deux sorties différentes. Visualisation de la zone de parachutage. – Respect des espacements entre chaque sortie d’avion. – Deux exercices successifs réussis. |
– Présence
d’un brevet C, responsable en vol. – Emport d’un déclencheur de sécurité. - Hauteur de parachutage adaptée aux exercices demandés. |
Aptitudes sous voile (Av) | |||
1 |
– Conduite de
la voilure avec une aide sol éventuelle. – Prise de contact du point de décrochage. |
– Respect des consignes formulées par le moniteur. | – Vent au sol
inférieur ou égal à 7 m/s. – Matériel adapté au niveau de l’élève. – Système de guidage laissé à l’appréciation du moniteur. |
2 |
– Conduite de
la voilure et poser adaptés à la dérive et sans assistance.
– Évolutions aux élévateurs. |
– Capacité à
contrôler une trajectoire " vent de travers ".
– Piloter aux élévateurs avant et aux élévateurs arrière. - Piloter à 50 % de freins. |
- Vent au sol inférieur ou égal à 7 m/s. – Matériel adapté au niveau de l’élève. |
3 |
Atterrissage dans un périmètre déterminé, en sécurité. | Autonomie lors de la préparation du circuit, lors du pilotage et lors du poser. |
Règles de sécurité complémentaires |
Si les conditions météorologiques, aérologiques, Si la masse des élèves, Si les performances du matériel utilisé, Si les spécificités de la zone de sauts |
Ne sont pas compatibles avec la sécurité des parachutistes débutants, le directeur de la séance de sauts devra réviser les tolérances de vent indiquées. |
Conditions d’obtention du brevet A
Validation du module " Aptitudes en chute (Ac). Validation du module " Aptitudes sous voile " (Av). Vérification des capacités suivantes : Plier son parachute principal. Contrôler son parachute avant de s’équiper et s’équiper correctement. Respecter les règles de sécurité au sol, dans l’avion et sous voile. Visualiser le point de largage. Le Brevet A peut également être obtenu à l’issue de la progression accompagnée en chute |
BREVET B | Prérogatives : aptitude à pratiquer au sein d’un centre d’activité dès le brevet B. Aptitude aux techniques de loisir et de compétition, B1 (P.A./Voltige) – B2 (Vol Relatif) – B3 (Voile Contact) – B4 (Free Fly). |
NIVEAU ET OBJECTIFS |
CRITÈRES D’ÉVALUATION |
RÈGLES DE SÉCURITÉ |
|
Aptitudes en chute (Bc) | |||
– Maîtrise de la dérive. |
– Deux exercices successifs réussis. – En dérive, efficacité du démarrage et des déplacements. – Maîtrise de l’axe. |
– Hauteur de parachutage adaptée aux exercices demandés.
– L’emport d’un déclencheur de sécurité est obligatoire. – Hauteur d’ouverture minimale, 850 m (sortie de l’extracteur). Au-delà de la règle, il est conseillé d’ouvrir à 1.000 m de hauteur tant que l’on n’a pas une bonne expérience. |
|
– Maîtrise des évolutions autour des trois axes. | – Deux enchaînements de quatre figures correctes avec respect des axes, comprenant 1 looping avant, 1 looping arrière, 1 tonneau et 1 tour. – Ordre d’enchaînement différent à chaque test, au choix du candidat. | ||
– Maîtrise d’une position autre qu’à plat face sol. |
– Exécution de deux figures minimum au choix du candidat.
– Deux exercices successifs réussis. |
||
Aptitudes sous voile (Bv) | |||
– Maîtrise de la précision du poser |
– Capacité à contrôler une trajectoire " vent de travers
". – Poser dans un périmètre déterminé avec un circuit et une approche correcte. – Respect des règles de sécurité |
– Limite maximale de vent au sol : 11 m/s | |
Connaissances théoriques (Bt) | |||
– Épreuve théorique sur le programme fédéral |
L’élève peut commencer l’apprentissage du module Bc dès l’obtention du module Ac. Le brevet B ne peut être délivré qu’après obtention du brevet A complet.
|
BREVETS B1 – B2 – B3 | Prérogatives : accès aux compétitions sur tous types de sites (dans la spécialité correspondante). |
NIVEAU ET OBJECTIFS |
CRITÈRES D’ÉVALUATION |
RÈGLES DE SÉCURITÉ |
|
Brevet B1 | |||
Aptitude à la P.A./Voltige |
Sauts tests. – 1er saut : 4 tours alternés. – 2e saut : 2 tours alternés suivis d’un looping arrière. – 3e saut : tenue d’un piqué " head down " et d’une position réduite. A chaque saut sont jugés la durée de la prise de vitesse, l’équilibre de la position, la justesse des placements et la perception des références. – 2 P.A. maîtrisées inférieures à 5 m. A chaque saut sont jugés le largage, le circuit, l’ajustement de la hauteur du circuit, la présentation en finale, la visualisation de l’angle de descente et la tenue de la voilure. |
– Hauteur
de parachutage minimale adaptée à l’exercice. – Hauteur d’ouverture minimale 850 m. – Limite maximale de vent au sol : 11 m/s. |
|
Brevet B2 | |||
– Aptitude au Vol Relatif. | – 2 sauts tests.
– 1er saut. Départ libre, candidat en n° 2. Appontage – 360° - appontage. – 2e saut. Départ du candidat en piqueur 2’’ après, sur signe du testeur, appontage. |
A chaque saut sont jugés la maîtrise des sorties, des approches, des finales et des appontages, la conscience de la hauteur et du temps, l’efficacité et la sécurité à la séparation, les signes avant l’ouverture. | |
Brevet B3 | |||
– Aptitude au Voile Contact. | –
Appontage en position haute et basse. – Appontage en position 3 ou 4. |
Hauteurs de parachutage et d'ouverture adaptées à l'exercice. |
BREVET B4 | Prérogatives : possibilité de faire des sauts de free fly, à deux dans un premier temps, puis en groupe, suivant le niveau et l'expérience des participants, ainsi que le type de sauts. |
Aptitudes en chute | |
NIVEAU ET OBJECTIFS |
CRITÈRES D’ÉVALUATION |
– Maîtrise de
la chute tête en haut.
– Maîtrise de l'équilibre tête en bas. |
– Équilibre
et aisance. – Contrôle d'une rotation quel que soit l'axe, avec retour à la position initiale et respect de l'axe de travail. – Variation du taux de chute. – Acquisition de la verticale (sans imposer un temps de maintien). – Travail en sécurité et contrôle visuel par rapport à une référence. – Respect d'un axe. – Réaction adaptée en cas de perte d'équilibre. |
RÈGLES DE SÉCURITÉ
En phase école, sont obligatoires
: Tenue vestimentaire et équipement
: Matériel en bon état :
– Hauteur minimale de saut
: 3.000 m (conseillé : 3.500 m). Il est impératif d’espacer suffisamment les départs, surtout par vent fort ou quand le free fly part en dernier. – Si le free fly part dernier, attention
à la séparation verticale (tout le monde risque d'ouvrir en
même temps)
– Travailler perpendiculairement à
l'axe de largage (quand on est seul ou à deux).
– Séparer à 1.500 m lors d'un saut
à plus de deux (5.000ft). |
BREVET C | Prérogatives : aptitude aux sauts hors centre d'activité. Aptitude aux sauts de démonstration ou de manifestations aériennes, sous réserve de pouvoir justifier de l'exécution de 50 sauts dans les 12 derniers mois et de posséder un matériel adapté à la zone de poser. Aptitude aux sauts spéciaux. |
Il faut totaliser 200 sauts, être titulaire du brevet B et de l'un des brevets B1, B2, B3 ou B4, pour pouvoir présenter le brevet C. |
NIVEAU ET OBJECTIFS |
CRITÈRES D’ÉVALUATION |
RÈGLES DE SÉCURITÉ |
|
1 |
– Aptitude aux sauts hors centre d'activité. | Épreuve pratique
: - Lancer de dériveur. – Précision d'atterrissage hors zone école |
– Hauteur de parachutage minimale adaptée à l'exercice.
– Hauteur d'ouverture minimale 850 m. – Limite maximale de vent au sol : 11 m/s. |
2 |
– Aptitude aux sauts de démonstration ou de manifestation aérienne sous réserve de pouvoir justifier de l'exécution de 50 sauts dans les 12 derniers mois et de posséder un matériel adapté à la zone de poser | – Épreuve théorique sur le programme fédéral | |
3 |
– Aptitude aux sauts spéciaux : plan d'eau, nuit, U.L.M., ballon, etc. | ||
4 |
– Aptitude à assurer la sécurité et l'encadrement à bord de l'avion et lors du largage, sous réserve de désignation par le directeur technique ou son adjoint. | – Formation et évaluation à la diligence du directeur technique |
Manifestations aériennes |
En plus des règles fédérales concernant la validité du brevet C (200 sauts et 50 sauts dans les 12 derniers mois), la participation aux sauts organisés dans le cadre des manifestations aériennes est soumise aux règles de l'arrêté du –4 avril 1996. A ce titre, les participants doivent totaliser au moins 250 sauts dont 10 dans les 3 derniers mois. Cette règle s'ajoute à la règle fédérale. |
- Les ascenseurs
PILATUS
Conversions d'unités utilisées en parachutisme et divers calculs.